mardi 18 mai 2010

Kuala Lumpur

Ca y est, nos trois visiteurs sont repartis, ces deux semaines se sont écoulées bien vite... et pour cause : suite à l'ingérence d'un certain volcan islandais dans nos petites affaires, il a fallut compacter le programme original. Les différentes étapes du programme en question seront détaillées dans les 5 (voir plus, et oui, il y a eu du mouvement) prochains billets de Chaussette.

C'est donc sans attendre une hypothétique digestion du décalage horaire que nous sommes partis pour la Malaisie, le jour même de l'arrivée de Vip et Fly, et plus particulièrement pour la grouillante capitale du pays, Kuala Lumpur. Arrivée à 2 heures du matin, et première séance de négociation avec la horde de taxis qui nous attend à la descente du bus, à 20 kilomètres au sud du centre-ville, près d'une gare routière de banlieue. Heureusement pour nous, les auberges de jeunesse sont réputées pour avoir le sommeil difficile, et cela se vérifie dans un établissement aux alentours de Sentral Market (non, ce n'est faute d'orthographe) nommé "Le Village" (en français dans le texte).

La façade du "Village", un petit morceau d'histoire (qui n'a pas de réel rapport esthétique avec l'intérieur du lieu, est-il nécessaire de le préciser ?).

Le lendemain matin, première mésaventure, puisque trois de nos paires de chaussure ont disparu pendant la nuit (car on se déchausse à l'entrée des guesthouses en Malaisie). Notre premier achat malais sera donc une paire de tongs...

Définitivement la classe.

On ne s'attarde cependant pas trois heures sur la question, et on attaque la visite de la ville dans la foulée. Le premier quartier dans lequel on s'attarde est le China Town de Kuala Lumpur, à quelques mètres de Sentral Market.

Des palmiers, des façades colorées, des gens partout : bienvenue à China Town.
Ça vous fait pas penser à Cuba? Moi je l'imagine comme ça. Il faudra aller vérifier.

Kuala Lumpur (pour ceux qui en doutent encore) est une ville gigantesque, en perpétuelle évolution. La plupart des guides touristiques qui la décrivent déconseillent fortement de s'y déplacer avec une voiture de location, puisque les plans disponibles pour s'y retrouver sont obsolètes le jour même de leur sortie... et pour cause : à l'instar de Singapour, la ville résonne du fracas des marteaux-piqueurs et du grondement des pelles mécaniques, tant les chantiers y sont légions. En conséquence, la ville a un développement à deux vitesses, et des quartiers traditionnels chaotique côtoient des immeubles de verre ultramoderne.

Dans China Town, la confrontation des deux univers est souvent une question de mètres : d'un côté, cette petite ruelle délabrée...

... et de l'autre, le temple du kitsch criard. Ca pique les yeux.

La principale artère commerçante de China Town : une rue classique, bordées de petites maisons sympas, mais protégée par une grande serre de verre arborant des écrans géants. Quand on vous parle de contrastes...

Comme partout dans la région, les étals de fruit garantissent le dépaysement, tant en couleur qu'en goût.

Histoire d'être sûrs qu'on ne s'est pas trompés de quartier.

Vip, JB et AP, en grande discussion pour savoir quel fruit goûter.

Le gagnant sera le bien nommé "dragonfruit", garanti sans colorant ni conservateur, mais qui tâche vilainement, vous l'aurez compris.

Certains immeubles ajoutent de la couleur au quartier : oui, c'est possible !

Le deuxième quartier sur notre programme est le Golden Triangle : le centre des affaires de Kuala Lumpur, autant dire à des années-lumières de China Town. L'autre facette de Kuala Lumpur est démesurée, brillante, élancée... ça claque, quoi.

Petit détail amusant : ici, le bonhomme du feu piéton se meut, et se met à courir en clignotant quand le temps n'est plus suffisant pour traverser tranquillement.

En approchant du Golden Triangle, le paysage se modifie, et les petites ruelles cradouilles laissent peu à peu place à des avenues plus occidentales, surmontées de gratte-ciels.

Jusqu'à ce que la ville ressemblent à n'importe quelle capitale occidentale (si l'on fait abstraction des arbres luxuriants qui envahissent le moindre espace vert).

Ça change de China Town, non ?

Il semblerait ici que quand on est une banque, c'est un manque de classe que de ne pas avoir son propre gratte-ciel démesuré. Plus haut que celui du voisin. Naturellement.

La jungle n'est jamais bien loin, malgré tout... ici, dans un jardin public en forme de Jurassic Park.

Histoire d'avoir une vue plus intéressante de la ville, nous avons décidé de profiter du panorama offert pas la KL Tower, une tour de télécommunication qui culmine à 421 mètres, et qui offre une belle vue d'un peu moins haut. Il y a même un audio guide en français. Kuala Lumpur veut attirer les touristes qui ont la réputation de ne pas sortir de l'aéroport avant de partir pour les îles et autres lieux de rêves qu'offrent la Malaisie.

Une vague forme de sucette géante.

On se rend un peu mieux compte de l'étendue de la ville en prenant de la hauteur : les banlieues de Kuala Lumpur s'étendent à perte de vue.

Pour finir, il eut été déplacé de ne pas rendre visite aux Petronas Towers, symboles de la ville culminant à 452 mètres... la Petronas étant (mais les accros de la F1 le savent déjà) la principale compagnie pétrolière de Malaisie.

Une photo que je qualifierais de "chouette", attribuée à Fly. :)
Alors, c'est quel iso?

Prochaine étape : les Cameron Highlands, Malaisie.

3 commentaires:

Fly a dit…

Si je m'abuse y a pas que la dernière photo qui est à moi dans le tas, je réclame des royalties :p

Et sinon 800 ISO pour la dernière de mémoire ;-)

BisouX

vip a dit…

wouhouhouhou :)
je suis d'autant plus content de voir ce billet que je n'ai aucune photo de malaisie :)
Bisous à tous les 2 !

AP with Bébert (et réciproquement) a dit…

Faut qu'je pense à te filer mes photos par FTP... Fly et JB en ont un paquet aussi, tu dois pouvoir les soudoyer.

C'est vrai, Fly, plusieurs photos proviennent de ton illustre appareil, notamment celle du dragonfruit, et deux autres du Golden Triangle. Moi qui pensait que tu faisais ça par amour de l'art...