vendredi 19 novembre 2010

Sweet as a long-dead cookie

Singapour est le pays parfait pour faire des cookies. Pourquoi? Parce qu'il fait la température idéale pour que le chocolat reste fondu à l'intérieur. C'est magique.

samedi 9 octobre 2010

Vous savez que vous êtes à Singapour si...

Voici le retour de ce magnifique poème. Il grandit en même temps que notre séjour à Singapour s'étend. Je vous laisse appréciez et j'espère vous faire marrer avec ces quelques lignes

Vous savez que vous êtes à Singapour si...
... quand vous commandez un jus d’orange, il mousse ;
... les gens boivent leurs cafés et leurs Milktea dans des sacs en plastique ;
... vous n’utilisez qu’une cuillère et une fourchette pour manger, même la viande ;
... il n’y a jamais de serviettes dans les food courts ;
... il vous faut demander une cuillère avec chaque café ;
... vous avez une carte EZ-link (easy-link, pour ceux qui n’ont pas saisi le jeu de mot) ;
... il y a des pubs en mandarin sur la chaîne anglaise, Channel 5 ;
... vous ne regardez plus la météo car ça ne change pas la manière dont vous vous habillez ;
... vous y réfléchissez à deux fois avant de boire un thé ou une soupe, ou un truc qui donne chaud ;
... il faut prendre une douche après avoir passé l’aspirateur ;
... la bibliothèque est ouverte le dimanche et tout le monde trouve ça normal ;
... la moitié des pubs à la télé cherche à vendre des emplacements publicitaires ;
... l’autre moitié vous vend des appartements luxueux dans des résidences pour les riches et nantis ;
... tous les programmes sont rediffusés au moins une fois dans la semaine ;
... le dernier programme de la soirée se clôture sur l’hymne national ;
... il faut réserver sa place de cinéma à l’avance, et choisir son siège ;
... il faut donner son numéro de carte d’identité pour réserver ses places en ligne ;
... la climatisation vous oblige à mettre un pull tous les jours, malgré les 30°C du dehors ;
... vous prenez du Panadol quand vous avez mal à la tête.

dimanche 3 octobre 2010

Perhentian Islands

Comme le fait très justement remarquer un dicton populaire : "quand y'en n'a plus, y'en a encore". Car voilà, après la chouette balade des Barbi à Bali, voici venu le billet relatant l'épique semaine glandouille des Moreau aux Perhentian. Petite parenthèse géographique : les Perhentian sont un groupe de deux îles situé au Nord-Est de la Malaisie, réputé pour une nature restée authentique (pour le moment) en dépit d'un succès touristique fracassant. L'endroit est une réserve naturelle, autant dire qu'à part lézarder sur le sable est faire coucou aux poissons, les activités du coin sont très limitées. Et ça tombe plutôt bien, parce qu'on ne compte pas atteindre des sommets de productivité. Passons sans plus attendre à la présentation des personnages :

Dans la famille Moreau je demande le père, dit Jéjé, et la mère, dite Annie...

... ainsi que la sœur, dite Aurel', arborant pour l'occasion son fameux sourire machiavélique de circonstance.

Mais le droit de poser sa serviette sous un cocotier se mérite : le périple pour atteindre les deux îles est loin d'être évident. La première étape consiste à rejoindre Kuala Lumpur, puis à y prendre un avion vers Kota Bahru, capitale de l'état malaisien du Kelantan... de là, il faut ensuite rejoindre l'embarcadère de Kuala Besut situé 60 kilomètres au sud de Kota Bahru, pour y sauter dans un des bateaux rapides assurant la liaison vers les îles, pour enfin poser sa sandale dans l'eau claire de Perhentian Besar, la plus grande des deux îles, où nous avons choisi de jeter nos sacs à dos. Cet itinéraire nous ayant pris deux jours, nous avons donc passé une nuit à Kota Bahru, l'occasion de prendre un grand bol de culture malaisienne, et un grand plongeon dans l'islam, omniprésent dans cette ville qui aime à se considérer comme la capitale islamique en Malaisie.

Le petit détail qui montre que nous sommes bien en terre islamique : chaque chambre d'hôtel a sa petite flèche vers la Mecque.

 L'astuce du jour : il ne faut pas réserver une chambre en face d'une mosquée la veille d'un jour saint. Non, il ne faut pas.

Petite dédicace au passage au personnel de l'hôtel, qui secoue les mains de panique quand on lui parle anglais... les bases linguistiques acquises en Indonésie n'auront pas été vaines. Une petite pensée émue également pour une sympathique petite échoppe de quartier, où nous perdîmes la quasi-totalité de nos papilles gustatives lors d'une rencontre du troisième type avec des éléments de la gastronomie locale, dont la concentration en piment dépasse l'entendement (pour nous en tout cas, pauvres petits occidentaux fragiles).

C'est donc après un voyage assez dépaysant en soi que nous débarquons enfin sur Pulau Besar (littéralement "grande île"), je vous laisse vous faire une première impression :

Mmm, bon. Voilà qui nous confirme que "surmenage" et "hyperactivité" ne seront pas des mot-clefs adaptés à la description de ce séjour.

Le temps de jeter nos valises dans un bungalow à moitié dans la jungle, et plouf, masque et tuba, direction la flotte. Je n'ai hélas pas eu l'occasion (ou la présence d'esprit, ça marche aussi) de m'équiper pour prendre des photos sous l'eau... et c'est bien dommage : poissons perroquets, poissons clowns, balistes, poissons anges, anémones de mer, raies, requins de récif, énormes bancs de poissons, et à l'occasion une tortue, batifolent au milieu des coraux et rochers à 10 mètres du bord... c'est en grande partie pour cette raison que nous sommes venus ici, nous ne sommes pas déçus. L'exploration de récifs nous occupera la majeure partie du temps de notre séjour. Mais il n'y a pas que sous l'eau que l'on fait des rencontres intéressantes. L'île étant en majeure partie couverte de jungle, on y trouve moult bestioles, citons en vrac :

Des petits lézards.

Des gros lézards (pour info ce varan - qui profite de la plage, y'a pas d'raison que ce soit toujours les mêmes qui s'amusent - mesurait en gros 1,50 mètre).

 
Des gros lézards en embuscade dans les cocotiers (on n'est à l'abri nul part).

Sans oublier Bobo, l'iguane apprivoisé d'un centre de plongée du coin. Dites bonjour à Bobo.

Des grenouilles qui se prennent pour des Batmobiles.

 
Et des petits singes, nettement plus sympas que les macaques qui pullulent à Singapour, car moins accoutumés à la présence humaine.

La majeure partie de l'île étant couverte de jungle(note d'AP : quand on dit la jungle c'est la vraie, celle qui fascine et qui fait un peu peur, ici aucune route ou voiture), le seul moyen de se déplacer d'une plage à l'autre est le taxi-boat : le meilleur moyen de trouver des plages vraiment désertes (oui, ça existe).

Un taxi-boat, et son flambant équipage.

Aurélie expérimente le concept de "plage de rêve", sur Turtle Beach.

 On n'est pas mal, là ? Ouais.

Le pourquoi du comment du nom de l'endroit : la nuit venue, des tortues de mer viennent y pondre...

La jungle n'est jamais très loin.

Annie encerclée par des poissons pilotes... pas de petits agressifs en vue. Pour le moment.

En bref, un endroit pour le moins sympathique... en espérant que ces quelques photos vous auront regonfler le moral pour affronter l'automne, à la prochaine.

dimanche 19 septembre 2010

Selamat datang Bali

Et voici notre belle aventurière sans son aventurier en partance pour Bali. Rassurez-vous, elle n'est pas seule, accompagnée de la moitié de la famille, ça fait une belle brochette de huit petits français qui se dirige à l'aéroport international de Denpasar. En arrivant, surprise, on ne fait pas la queue pour l'immigration, ou si peu, le voyage s'annonce bien.

La brochette en question. 
De gauche à droite : Sylvie, moi, Eric, Clémentine, Claude, Brigitte, Robin, Max.

A la sortie, nous devons prendre un taxi pour nous amener à quelques kilomètres de là, à Kuta. Une petite vérification tarifaire au stand officiel des taxis, et je hèle les chauffeurs de taxi assis sur le bord du trottoir. La famille fait des yeux tout rond, et observe leur première négociation à l'indonésienne. Évidemment, avec notre troupe, on à la gueule made in Touristland, alors le taxi man me propose littéralement 3 fois le prix, je lui ris au nez, et il comprend bien vite qu'on va pas me la faire. Après avoir obtenu un tarif touriste raisonnable, la famille se dit très impressionnée, moi je me rend compte que l'expérience de Lombok m'a appris deux-trois trucs, donc je leur réponds : watch and learn (ou "observe et apprend, jeune padawan", pour les allergiques de Shakespeare).

Kuta est connu pour deux aspects : sa plage et ses surfers australiens. Le premier n'a pas failli à sa réputation, la plage est magnifique, et alors qu'on m'avait promis une densité au mètre carré difficilement supportable, il y a 15 fois moins de monde qu'à Lacanau, je suis un peu déçue... le deuxième n'a pas déçu non plus, malheureusement. Robin et Clémentine peuvent en témoigner.Un autre inconvénient de Kuta, c'est que les indonésiens nous considère un peu comme des porte-monnaies à pattes et on se fait haranguer à chaque boutique, et il y en a...

La plage de Kuta. Décevante, n'est-ce pas?

 Personnellement j'en redemande.

Je ne peux m'empêcher de vous montrer la tête de notre hôtel en particulier, le Tiki bar.
Si ça c'est pas des vacances Club Med?

A part la plage et les boutique, Kuta est assez limité niveau touristique, direction les vrais visites, et on commence.... par une plage! Celle d'Uluwatu, réputée comme zone de surf, mais vous allez voir très différent de Kuta. 
 Je dois avouer que je ne me lasse pas de l'Indonésie.
  
La vue d'en haut, dans un petit warung. C'est bien les vacances.
 
Rassurez vous, on est pas venu que pour la plage. On est venu aussi pour le Uluwatu Temple, ou "pura" en indonésien. On assiste au couché du soleil aux danses traditionnelles données en l'honneur du dieu de la Mer. Le temple donne sur l'à pic d'une falaise, les pieds dans l'océan. Le soir nous irons mangé du poisson grillé sur la plage de Jimbaran. Ambiance de lune de miel, avec le reflux des vagues.
 Voilà. La photo est prise dans l'enceinte du temple.
Une photo qui donne un aperçu de la richesse des costumes.
 
 Le lendemain, excursion de nouveau, cette fois-ci nous visitons le pura Mengwi, au milieu des terres, et le pura Tanah Lot (tanah, veut dire terre, sol, terrain), au bord de la mer. 

L'entrée du pura Mengwi avec nos trois mitrailleurs préférés : Max, Clémentine et Sylvie.

Des pagodes à nombres impairs. ça me rappelle le Japon

Voilà d'où Tanah Lot tient sa réputation. A marée haute, l'îlot est coupé du continent par les flots.

On pensait qu'il n'y avait rien d'autre à voir à Tanah Lot. On s'était trompé.
Pendant la pause rafraichissement, Maxime a gouté un Es Teller (Es veut dire glace, le reste est un mystère). A part le lait de coco, les 15 ingrédients du mélange nous sont inconnus. Une grande bouffée d'exotisme, que l'on ne retentera pas de sitôt.

Nous finissons nôtre séjour à Kuta par un repas bien mérité au Legian Snack. Délicieux et pas cher, une bonne adresse du routard. Le lendemain direction Ubud, vers le centre de lîle. L'ambiance y est très différente de Kuta et nous avons la chance de tomber pendant un festival exceptionnel qui ne se reproduit que tout les dix ans. Ubud est connu à la fois pour son artisanat et ses rizières. Les touristes australiens y sont bien moins présents. 

Nous disions donc les rizières. 

Les offrandes sont apportées au temple pendant la cérémonie, bénites et ramenées à la maison pour être consommées par tous. 

Pour nous les prochains jours seront principalement composés de balades dans les champs ou le long de la route. Certains arrêts gustatifs feront aussi notre ravissement. Regardez plutôt. 
 Si chez nous les champs sont bordés de chênes, ici se sont les cocotiers. Attention la tête.

Ce décor de temple est bien un "simple" restaurant. Une pause délicieuse, bien qu'épicée.

Une balade dans la jungle qui nous laissera sur les rotules.
 Le restaurant Pizza bagus (A la bonne pizza) remettra tout le monde d'aplomb.
A Singapour, tout le monde, et à juste titre, nous a conseillé de faire le Gunung Batur. Alors nous aussi nous nous levons à 2h00 du matin pour faire l'ascension de ce volcan. Mais voilà, c'était sans avoir consulté les oracles de dame nature et cette dernière a été fâché. 
 Voici tout ce que nous vîmes du Gunung Batur : du brouillard (note de Bébert : ça me rappelle vaguement un autre grandiose paysage volcanique).

En descendant on a eu droit à quelques très jolis panoramas.
On retrouve Vinciane et Antoine à Sanur, sur la côte est. Les pieds dans l'eau c'est juste ce dont on avait besoin après cette nuit passée à grimper.
C'est limite si on pourrait pas s'endormir.

Le lendemain on ne fera pas grand chose. Visite du temple "royal" d'Ubud, mais peu de parties sont ouvertes au public. On finira  par un délicieux Babi Guling (babi veut dire porc), soit du petit cochon de lait grillé à souhait. Un véritable régal. 

Rien à envier à nos méchouis.

Et voilà, c'est déjà la fin des vacances. Prochaine étape les plages de rêve, mais c'est Bertrand qui écrira cette fois.

lundi 9 août 2010

Majulah Singapura

Aujourd'hui, sachez-le, c'est la fête nationale singapourienne : car voilà, il y a de cela 45 ans, le 9 août de l'an de grâce 1965, Singapour accédait à l'indépendance vis-à-vis de la Malaisie. Et outre le caractère délicieusement férié de ce jour, Singapour a sa "National Day Parade" (NDP pour les intimes), évènement auquel j'ai décidé d'assister.

Je n'ai techniquement pas trop eu le choix : depuis un bon mois, les médias nous bombardent de spots télévisés à la gloire de la NDP 2010 "qui va grave trop déchirer", et nous rappelle au passage que ça se passe le 9 août (au cas où certain se demanderaient si ça a changé depuis l'an dernier). De plus, cela fait quelques semaines que fleurissent sur les façades des HDB des drapeaux singapouriens, accrochés par les résidents :

Le vainqueur du quartier, avec à peu près 70% de balcons décorés.

Petite parenthèse organisationnelle : la NDP singapourienne, c'est comme le 14 juillet ou le 11 novembre chez nous, la dimension Walt Disney en plus. De fait, ceux qui veulent assister à l'intégralité du "show" doivent réserver leur place (payante - business is business) dans les gradins de la scène principale 6 mois à l'avance... vous l'avez deviné, ce n'est pas mon cas. De fait, je n'ai pu que me promener aux alentours et voir la partie public du défilé, autrement dit les coulisses du spectacle. Coulisses dont se contente l'immense majorité de la population singapourienne.

En arrivant sur place, je suis content d'avoir eu l'impulsion d'enfiler un tee-shirt rouge ce matin :

Le rouge et le blanc : les couleurs de Singapour. La plupart des gens qui se déplacent pour le défilé opte pour l'une ou l'autre de ces teintes.

Le défilé est ma foi très classique : on commence avec la partie piétonne des forces singapouriennes, et son immanquable fanfare.

Suivent ensuite les blindés (classique là encore), rien de bien fou me direz-vous, sauf si l'on considère la taille du pays... Singapour possède une force armée conséquente pour une nation de cette taille, notamment en force de frappe aérienne...

... dont voici l'unité la plus caractéristique : le parapente fumigène ! Tremble, occident.

Le moment qui fait peur : à l'arrière plan, vous pouvez apercevoir de la fumée, et quelques affûts encore fumant... et bien ça surprend, un obusier qui fait feu à moins de 50 mètres de soi. Vraiment.

Suivent enfin les unités de défense civile.

La baisse de luminosité m'interdira de vous fournir des images supplémentaires, car ici, le défilé est en soirée, et enchaîne directement avec le feu d'artifice (la nuit qui tombe à 7h00 ça aide).

Pour résumer, une ambiance bon enfant de fête d'anniversaire (si l'on excepte le côté militaire), mais un bémol quand même : qui dit "jour férié" dit "tout est fermé" ? Et non. Car pendant que les tanks défilent sur la place de l'Esplanade, une bonne moitié de la population continue de faire ses courses dans les souterrains de la ville pour profiter des "NDP sales 70%", comme si de rien n'était... le shopping et les économies restant la principale préoccupation d'une grosse partie de la population, quoi que fasse le gouvernement pour l'en dérider.

Sur ce, bonne semaine, et à la prochaine.

lundi 12 juillet 2010

Culture pub

Depuis quelques semaines, il y a un nouveau spot publicitaire à la télé. Et alors? C'est une pub du gouvernement, ce qui en soit est bizarre pour un français mais parfaitement normal pour un singapourien. Ce qu'elle a de plus cette pub, c'est quelle cristallise en 30s tout le lavage de cerveau du gouvernement, la culpabilité qu'il cultive, la paranoïa ambiante... Bref, c'est là que l'on voit le coté "autoritaire".

Enjoy

Vidéo "Be as one"

Pour ceux qui aime la lecture, voici le site d'où la vidéo est extraite.

http://www.nscc.gov.sg/

lundi 5 juillet 2010

De l'utilisation du scooter en Indonésie

Pourquoi parler des scooters ? Non seulement parce que c'est le principal mode de locomotion en Indonésie (les voitures ne sont là que pour transporter les touristes, véridique), mais aussi et surtout car les Indonésiens s'en servent pour transporter des objets farfelus. Ca donne un peu l'impression qu'ils déménagent tous les 15 jours. Le fait est que tout ce que l'on peut imaginer, ou ne pas imaginer, a probablement déjà été transporté par un Indonésien sur son scooter. Et tout le reste est littérature...

N°1 : le riz. Parce qu'il faut bien manger.

Encore du riz.

Toujours du riz. Mieux vaut deux fois qu'une.

N°2 : de l'essence. Parce qu'il faut bien se déplacer.

Encore de l'essence. Mieux vaut trois fois que deux.

N°3 : de la tôle. Parce qu'il faut bien avoir un toit.

N° 4 : indéfini. Probablement un engin agricole, mais pour faire quoi exactement, mystère.

N° 5 : une cuisine. Voir N°1.

N° 6 : indéfini. Aucune idée de ce à quoi ça peut bien servir, mais admirer l'optimisation de l'espace. Remarquable.

Dites vous que nous n'avons pris la route que quelques heures. Tout est là, ou presque, puisque nous eûmes également le plaisir d'en croiser un qui transportait un bananier (sans les feuilles, ça fait un peu poireau géant, au passage). Et même lorsque les gens n'y transportent rien de spécial, le scooter est un véhicule à 4 places (en moyenne). Le scooter est l'objet de référence en Indonésie. Je suis sure que, de la même manière qu'au Japon la surface se mesure en tatami (1 tatami, 2 tatamis...), en Indonésie les charges doivent se mesurer en scooter (1 scooter, 2 scooters...).