samedi 9 octobre 2010

Vous savez que vous êtes à Singapour si...

Voici le retour de ce magnifique poème. Il grandit en même temps que notre séjour à Singapour s'étend. Je vous laisse appréciez et j'espère vous faire marrer avec ces quelques lignes

Vous savez que vous êtes à Singapour si...
... quand vous commandez un jus d’orange, il mousse ;
... les gens boivent leurs cafés et leurs Milktea dans des sacs en plastique ;
... vous n’utilisez qu’une cuillère et une fourchette pour manger, même la viande ;
... il n’y a jamais de serviettes dans les food courts ;
... il vous faut demander une cuillère avec chaque café ;
... vous avez une carte EZ-link (easy-link, pour ceux qui n’ont pas saisi le jeu de mot) ;
... il y a des pubs en mandarin sur la chaîne anglaise, Channel 5 ;
... vous ne regardez plus la météo car ça ne change pas la manière dont vous vous habillez ;
... vous y réfléchissez à deux fois avant de boire un thé ou une soupe, ou un truc qui donne chaud ;
... il faut prendre une douche après avoir passé l’aspirateur ;
... la bibliothèque est ouverte le dimanche et tout le monde trouve ça normal ;
... la moitié des pubs à la télé cherche à vendre des emplacements publicitaires ;
... l’autre moitié vous vend des appartements luxueux dans des résidences pour les riches et nantis ;
... tous les programmes sont rediffusés au moins une fois dans la semaine ;
... le dernier programme de la soirée se clôture sur l’hymne national ;
... il faut réserver sa place de cinéma à l’avance, et choisir son siège ;
... il faut donner son numéro de carte d’identité pour réserver ses places en ligne ;
... la climatisation vous oblige à mettre un pull tous les jours, malgré les 30°C du dehors ;
... vous prenez du Panadol quand vous avez mal à la tête.

dimanche 3 octobre 2010

Perhentian Islands

Comme le fait très justement remarquer un dicton populaire : "quand y'en n'a plus, y'en a encore". Car voilà, après la chouette balade des Barbi à Bali, voici venu le billet relatant l'épique semaine glandouille des Moreau aux Perhentian. Petite parenthèse géographique : les Perhentian sont un groupe de deux îles situé au Nord-Est de la Malaisie, réputé pour une nature restée authentique (pour le moment) en dépit d'un succès touristique fracassant. L'endroit est une réserve naturelle, autant dire qu'à part lézarder sur le sable est faire coucou aux poissons, les activités du coin sont très limitées. Et ça tombe plutôt bien, parce qu'on ne compte pas atteindre des sommets de productivité. Passons sans plus attendre à la présentation des personnages :

Dans la famille Moreau je demande le père, dit Jéjé, et la mère, dite Annie...

... ainsi que la sœur, dite Aurel', arborant pour l'occasion son fameux sourire machiavélique de circonstance.

Mais le droit de poser sa serviette sous un cocotier se mérite : le périple pour atteindre les deux îles est loin d'être évident. La première étape consiste à rejoindre Kuala Lumpur, puis à y prendre un avion vers Kota Bahru, capitale de l'état malaisien du Kelantan... de là, il faut ensuite rejoindre l'embarcadère de Kuala Besut situé 60 kilomètres au sud de Kota Bahru, pour y sauter dans un des bateaux rapides assurant la liaison vers les îles, pour enfin poser sa sandale dans l'eau claire de Perhentian Besar, la plus grande des deux îles, où nous avons choisi de jeter nos sacs à dos. Cet itinéraire nous ayant pris deux jours, nous avons donc passé une nuit à Kota Bahru, l'occasion de prendre un grand bol de culture malaisienne, et un grand plongeon dans l'islam, omniprésent dans cette ville qui aime à se considérer comme la capitale islamique en Malaisie.

Le petit détail qui montre que nous sommes bien en terre islamique : chaque chambre d'hôtel a sa petite flèche vers la Mecque.

 L'astuce du jour : il ne faut pas réserver une chambre en face d'une mosquée la veille d'un jour saint. Non, il ne faut pas.

Petite dédicace au passage au personnel de l'hôtel, qui secoue les mains de panique quand on lui parle anglais... les bases linguistiques acquises en Indonésie n'auront pas été vaines. Une petite pensée émue également pour une sympathique petite échoppe de quartier, où nous perdîmes la quasi-totalité de nos papilles gustatives lors d'une rencontre du troisième type avec des éléments de la gastronomie locale, dont la concentration en piment dépasse l'entendement (pour nous en tout cas, pauvres petits occidentaux fragiles).

C'est donc après un voyage assez dépaysant en soi que nous débarquons enfin sur Pulau Besar (littéralement "grande île"), je vous laisse vous faire une première impression :

Mmm, bon. Voilà qui nous confirme que "surmenage" et "hyperactivité" ne seront pas des mot-clefs adaptés à la description de ce séjour.

Le temps de jeter nos valises dans un bungalow à moitié dans la jungle, et plouf, masque et tuba, direction la flotte. Je n'ai hélas pas eu l'occasion (ou la présence d'esprit, ça marche aussi) de m'équiper pour prendre des photos sous l'eau... et c'est bien dommage : poissons perroquets, poissons clowns, balistes, poissons anges, anémones de mer, raies, requins de récif, énormes bancs de poissons, et à l'occasion une tortue, batifolent au milieu des coraux et rochers à 10 mètres du bord... c'est en grande partie pour cette raison que nous sommes venus ici, nous ne sommes pas déçus. L'exploration de récifs nous occupera la majeure partie du temps de notre séjour. Mais il n'y a pas que sous l'eau que l'on fait des rencontres intéressantes. L'île étant en majeure partie couverte de jungle, on y trouve moult bestioles, citons en vrac :

Des petits lézards.

Des gros lézards (pour info ce varan - qui profite de la plage, y'a pas d'raison que ce soit toujours les mêmes qui s'amusent - mesurait en gros 1,50 mètre).

 
Des gros lézards en embuscade dans les cocotiers (on n'est à l'abri nul part).

Sans oublier Bobo, l'iguane apprivoisé d'un centre de plongée du coin. Dites bonjour à Bobo.

Des grenouilles qui se prennent pour des Batmobiles.

 
Et des petits singes, nettement plus sympas que les macaques qui pullulent à Singapour, car moins accoutumés à la présence humaine.

La majeure partie de l'île étant couverte de jungle(note d'AP : quand on dit la jungle c'est la vraie, celle qui fascine et qui fait un peu peur, ici aucune route ou voiture), le seul moyen de se déplacer d'une plage à l'autre est le taxi-boat : le meilleur moyen de trouver des plages vraiment désertes (oui, ça existe).

Un taxi-boat, et son flambant équipage.

Aurélie expérimente le concept de "plage de rêve", sur Turtle Beach.

 On n'est pas mal, là ? Ouais.

Le pourquoi du comment du nom de l'endroit : la nuit venue, des tortues de mer viennent y pondre...

La jungle n'est jamais très loin.

Annie encerclée par des poissons pilotes... pas de petits agressifs en vue. Pour le moment.

En bref, un endroit pour le moins sympathique... en espérant que ces quelques photos vous auront regonfler le moral pour affronter l'automne, à la prochaine.