dimanche 19 septembre 2010

Selamat datang Bali

Et voici notre belle aventurière sans son aventurier en partance pour Bali. Rassurez-vous, elle n'est pas seule, accompagnée de la moitié de la famille, ça fait une belle brochette de huit petits français qui se dirige à l'aéroport international de Denpasar. En arrivant, surprise, on ne fait pas la queue pour l'immigration, ou si peu, le voyage s'annonce bien.

La brochette en question. 
De gauche à droite : Sylvie, moi, Eric, Clémentine, Claude, Brigitte, Robin, Max.

A la sortie, nous devons prendre un taxi pour nous amener à quelques kilomètres de là, à Kuta. Une petite vérification tarifaire au stand officiel des taxis, et je hèle les chauffeurs de taxi assis sur le bord du trottoir. La famille fait des yeux tout rond, et observe leur première négociation à l'indonésienne. Évidemment, avec notre troupe, on à la gueule made in Touristland, alors le taxi man me propose littéralement 3 fois le prix, je lui ris au nez, et il comprend bien vite qu'on va pas me la faire. Après avoir obtenu un tarif touriste raisonnable, la famille se dit très impressionnée, moi je me rend compte que l'expérience de Lombok m'a appris deux-trois trucs, donc je leur réponds : watch and learn (ou "observe et apprend, jeune padawan", pour les allergiques de Shakespeare).

Kuta est connu pour deux aspects : sa plage et ses surfers australiens. Le premier n'a pas failli à sa réputation, la plage est magnifique, et alors qu'on m'avait promis une densité au mètre carré difficilement supportable, il y a 15 fois moins de monde qu'à Lacanau, je suis un peu déçue... le deuxième n'a pas déçu non plus, malheureusement. Robin et Clémentine peuvent en témoigner.Un autre inconvénient de Kuta, c'est que les indonésiens nous considère un peu comme des porte-monnaies à pattes et on se fait haranguer à chaque boutique, et il y en a...

La plage de Kuta. Décevante, n'est-ce pas?

 Personnellement j'en redemande.

Je ne peux m'empêcher de vous montrer la tête de notre hôtel en particulier, le Tiki bar.
Si ça c'est pas des vacances Club Med?

A part la plage et les boutique, Kuta est assez limité niveau touristique, direction les vrais visites, et on commence.... par une plage! Celle d'Uluwatu, réputée comme zone de surf, mais vous allez voir très différent de Kuta. 
 Je dois avouer que je ne me lasse pas de l'Indonésie.
  
La vue d'en haut, dans un petit warung. C'est bien les vacances.
 
Rassurez vous, on est pas venu que pour la plage. On est venu aussi pour le Uluwatu Temple, ou "pura" en indonésien. On assiste au couché du soleil aux danses traditionnelles données en l'honneur du dieu de la Mer. Le temple donne sur l'à pic d'une falaise, les pieds dans l'océan. Le soir nous irons mangé du poisson grillé sur la plage de Jimbaran. Ambiance de lune de miel, avec le reflux des vagues.
 Voilà. La photo est prise dans l'enceinte du temple.
Une photo qui donne un aperçu de la richesse des costumes.
 
 Le lendemain, excursion de nouveau, cette fois-ci nous visitons le pura Mengwi, au milieu des terres, et le pura Tanah Lot (tanah, veut dire terre, sol, terrain), au bord de la mer. 

L'entrée du pura Mengwi avec nos trois mitrailleurs préférés : Max, Clémentine et Sylvie.

Des pagodes à nombres impairs. ça me rappelle le Japon

Voilà d'où Tanah Lot tient sa réputation. A marée haute, l'îlot est coupé du continent par les flots.

On pensait qu'il n'y avait rien d'autre à voir à Tanah Lot. On s'était trompé.
Pendant la pause rafraichissement, Maxime a gouté un Es Teller (Es veut dire glace, le reste est un mystère). A part le lait de coco, les 15 ingrédients du mélange nous sont inconnus. Une grande bouffée d'exotisme, que l'on ne retentera pas de sitôt.

Nous finissons nôtre séjour à Kuta par un repas bien mérité au Legian Snack. Délicieux et pas cher, une bonne adresse du routard. Le lendemain direction Ubud, vers le centre de lîle. L'ambiance y est très différente de Kuta et nous avons la chance de tomber pendant un festival exceptionnel qui ne se reproduit que tout les dix ans. Ubud est connu à la fois pour son artisanat et ses rizières. Les touristes australiens y sont bien moins présents. 

Nous disions donc les rizières. 

Les offrandes sont apportées au temple pendant la cérémonie, bénites et ramenées à la maison pour être consommées par tous. 

Pour nous les prochains jours seront principalement composés de balades dans les champs ou le long de la route. Certains arrêts gustatifs feront aussi notre ravissement. Regardez plutôt. 
 Si chez nous les champs sont bordés de chênes, ici se sont les cocotiers. Attention la tête.

Ce décor de temple est bien un "simple" restaurant. Une pause délicieuse, bien qu'épicée.

Une balade dans la jungle qui nous laissera sur les rotules.
 Le restaurant Pizza bagus (A la bonne pizza) remettra tout le monde d'aplomb.
A Singapour, tout le monde, et à juste titre, nous a conseillé de faire le Gunung Batur. Alors nous aussi nous nous levons à 2h00 du matin pour faire l'ascension de ce volcan. Mais voilà, c'était sans avoir consulté les oracles de dame nature et cette dernière a été fâché. 
 Voici tout ce que nous vîmes du Gunung Batur : du brouillard (note de Bébert : ça me rappelle vaguement un autre grandiose paysage volcanique).

En descendant on a eu droit à quelques très jolis panoramas.
On retrouve Vinciane et Antoine à Sanur, sur la côte est. Les pieds dans l'eau c'est juste ce dont on avait besoin après cette nuit passée à grimper.
C'est limite si on pourrait pas s'endormir.

Le lendemain on ne fera pas grand chose. Visite du temple "royal" d'Ubud, mais peu de parties sont ouvertes au public. On finira  par un délicieux Babi Guling (babi veut dire porc), soit du petit cochon de lait grillé à souhait. Un véritable régal. 

Rien à envier à nos méchouis.

Et voilà, c'est déjà la fin des vacances. Prochaine étape les plages de rêve, mais c'est Bertrand qui écrira cette fois.