Si tu arrives juste là, maintenant, sans trop comprendre ce qu'il se passe, les 11 jours manquants sont ici, là, dans ce coin aussi, et puis un peu par là. Si malgré ça, tu ne sais toujours pas ce que tu fais ici, c'est que - voix grave - Google s'est trompé.
Jour 12 : Sea monsters
Ce matin, on se lève (relativement) tôt pour aller crapahuter sur les rochers de la péninsule de Kaikoura. Kaikoura, c’est un endroit connu de la côte Est néo-zélandaise : une conjonction de courants marins en fait un endroit particulièrement attirant pour nombre d’animaux marins, notamment des dauphins, baleines, cachalots, orques, otaries, et oiseaux de mer. Et il ne faut pas aller bien loin pour trouver une première colonie d’otaries à fourrures…
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Au bout de la jetée, à marée basse : rochers, coquillages et crustacés. Jusque là rien de bien fou, ça rappelle même plutôt pas mal l'Atlantique. |
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À bien y regarder, les algues ont un look un peu bizarre quand même. |
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Un cormoran. Ici ils ont le ventre blanc, pourquoi pas. |
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Très vite, on tombe sur des colonies de red billed gulls : ça piaille, ça s'agite, et ça fait mine d'attaquer les promeneurs qui s'approchent un peu trop des nids. En plus des mouettes, on rencontre aussi (en moindre quantités) des sternes et des huîtriers. |
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Et finalement, des otaries ! La colonie est assez impressionnante (plusieurs centaines d'individus à vue de nez), et c'est a priori l'heure de la sieste : ça pionce un peu partout. |
Vidéo rare (en cette matinée) d'une otarie qui BOUGE. Truc de dingue.
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Au sommet de la falaise qui court le long de la côte, le paysage devient bien plus vert. |
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L'une des baies de la péninsule, vue d'en haut. |
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La plage principale de Kaikoura, de sable noir. |
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Un joli coucher de soleil, qui laisse même entrevoir quelques lambeaux de ciel bleu. |
Pour l’après-midi, nous avions prévu une excursion en mer, pour rendre visite aux cétacés du coin, mais une trop grosse mer a raison de notre programme… tant pis.
Jour 13 : Téléportation
Aujourd’hui, grosse journée de transport, puisque nous changeons d’île (il est temps de s’intéresser un peu à l’île du Nord). Première partie : Kaikoura – Picton, en voiture. De là, nous prenons un ferry, qui nous fait traverser le détroit de Cook, et nous débarque à Wellington, la capitale. Pas le temps de s’y attarder (une autre fois, peut-être), puisqu’il nous reste le trajet Wellington – National Park à compléter… partis ce matin à 9h15, nous arrivons à destination à 20h50. Blarf dans les couchettes.
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Et c'est bien évidemment au moment de quitter Kaikoura que le soleil s'y est montré. |
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Ca fait du bien de lâcher le volant quelques heures, le temps de la traversée. |
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Et vous pensiez que la route de la traversée serait quelconque ? Et non. Le chenal entre Picton et le détroit de Cook - sans commune mesure avec Milford Sound - est plutôt chouette. |
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"All hands to action stations, repeat..." |
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Encore un beau ciel de fin de journée. |
Jour 14 : Tongariro
Une fois de plus, le climat nous fait des misères ce matin (mais en n’ayant reçu aucune goutte sur la côte Ouest de l’île du Sud, on a presque l’impression que c’est mérité) : nuages bas, visibilité assez pauvre, et rafales de vent. C’est dommage, parce que nous avions prévu de faire une grosse marche sur toute la journée pour traverser une grosse partie du Tongariro National Park, supposément la plus chouette marche d’une journée à faire en Nouvelle-Zélande (ils la vendent bien), mais aussi l’une des plus difficiles quand les conditions sont mauvaises… changement de plan une fois encore, on se contentera d’une petite marche en début d’après-midi, avant que la pluie ne se mette à tomber. Ce qu’elle fait assez vite. On espère que le temps se lèvera un peu demain, avant que l’on ne décolle vers notre prochaine étape.
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Le Tongariro National Park contient trois volcans ; celui-ci (le seul à peu près visible aujourd'hui), c'est le mont Ngauruhoe (ça se prononce comme ça s'éternue). Avec un peu d'imagination et pas mal d'effets spéciaux, vous pourrez y reconnaître la Montagne du Destin. |
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Dans les bois, des fougères bizarres ressemblent à de petites araignées vertes quand elles se déplient. |
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Les strates du sol sont bien visibles au niveau des affleurements ; on suppose que les couches sombres marquent autant d'éruptions. |
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Encore une belle cascade, mais à travers de la lave solidifiée cette fois. |
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Le relief est très accidenté par endroits... |
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... et beaucoup plus plat à d'autres. |
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Des blocs de lave refroidis. |
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Et encore des plantes carnivores ! Ca tombe bien, on aime bien. |
Jour 15 : ça sent le soufre
Le miracle du Mt Cook ne se répète pas, et ce matin, il flotte sévère… tant pis pour le Tongariro, une raison de plus de revenir dans le coin. On enchaîne donc directement vers notre prochaine escale, Rotorua, en espérant que ça se lève un peu… il paraît que toute l’île a sorti son parapluie ces derniers jours, mais sait-on jamais. Pas de photos ce coup-ci, car on en voit vraiment rien sur la route. On ne peut que la deviner magnifique, à en juger par la carte routière.
Arrivés sur place, force est de constater que ça ne s'arrange pas, ce sera donc un après-midi au musée, à s'instruire sur la culture maori. Quelques clichés en dépit du mauvais temps :
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Le musée de Rotorua. Notez la colonie de mouettes sur la pelouse, qui manifestement préfère le gazon anglais aux rochers de Kaikoura. |
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Il flotte une étrange odeur de soufre à Rotorua, et pour cause : la ville est au cœur d'une zone géothermique. Les geysers y sont donc nombreux, et les sources d'eau thermale légion. |
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Assez incongru dans un jardin public. |
Sur ce, à la prochaine !
1 commentaire:
C'est toujours aussi beau !
Sympa les algues type "mosaïques de BG2".
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