Singapour c'est une ville, une vraie, mais pas que. Car voilà, la vaste tâche verte au milieu de Singapour est un parc naturel, alors profitons-en. Ainsi, armés de notre courage et de notre volonté, nous nous sommes extirpés des draps en ce samedi matin (12h00 c'est encore le matin ^^) avec une bonne résolution, aller marcher, et pour ce faire, quoi de mieux qu'un morceau de forêt vierge ?
Bon, le coup du courage et de la volonté, c'est partiellement vrai, l'essentiel de ces deux forces ayant été fourni par Renaud (le cousin d'Anne-Prune en semestre d'études à Singapour, pour les deux du fond qui suivent pas), Amélie, sa copine, ainsi que Christelle et Aurélie, deux amies de ces derniers en déplacement forcé à Singapour, et forcément avides de découvertes.
On vous passe les détails de notre arrivée sur le site avec une demi-heure de retard car gothere (ô merveilleux Mappy local) est codé avec les pieds. Le parc se trouvant être le point culminant de l'île, nous gravissons les quelques centaines de mètres nous séparant encore de notre objectif... plus on monte, plus on rencontre d'occidentaux en short et tongs, et d'asiatiques en vêtements de sport et chaussures de rando. On n'a pas encore aperçu l'entrée de la "Bukit Timah Nature Reserve" que nous sommes dévisagés avec la dernière des grossièretés par une horde de macaques aux positions d'un goût douteux. Le routard avait dit vrai, les macaques sont bien en liberté. Et il n'y a pas qu'eux...
On monte, on monte, et on finit par arriver au gros caillou qui sert de panneau indicateur et qui nous dit que c'est le début de l'aventure (fléchée, on est à Singapour quand même), la forêt primaire à une demi heure du centre ville, dont seulement deux villes au monde peuvent se vanter (Rio de Janeiro est sa rivale).
Nos gourdes en poche nous nous lançons sur l'itinéraire bétonné (on s'imagine déjà dans un âpre combat avec mère nature, machette à la main, encerclé par des hordes de piranhas dans des marais luxuriants, mais non, la bienfaitrice civilisation est passée avant nous... aaah, Singapour) pour lui préférer très vite un chemin de traverse avec de la vraie terre dessus (héhéhé, mais où ai-je rangé ma machette ?...). On est venu pour ça quand même ! Au passage, on notera que nous perdons 70% de notre auditoire singapourien de la sorte, ces derniers préférant le confort du macadam à l'authenticité du terreau forestier.
On avance et l'on s'arrête toutes les 5 minutes pour prendre une photo, s'ébahir de la taille et de la forme de la flore, crier des embuscades de la faune (avec de biens belles araignées notamment, mais mon appareil photo s'étant révélé arachnophobe - comprendre par là qu'il refusa systématiquement de faire la mise au point sur les membres de ce noble embranchement - je ne puis vous régaler des quelques images de ces charmantes et athlétiques bestioles) ou encore boire un coup.
On croise des gens avec des bâtons de marche (je rappelle que le plus haut sommet de Singapour que nous sommes en train de gravir culmine à 163 m). Je suppose que c'est petit de se moquer de l'ignorance des autres mais ça m'a fait franchement rigoler. Tiens d'ailleurs maman (précisons dans l'intérêt de tous que c'est la plume d'Anne-Prune qui s'exprime ici), cette photo est pour toi :
A part des insectes et des arbres, on ne voit ni oiseaux ni mammifères bien que ça pépie dure sous la canopée. S'est en s'approchant du sommet que l'on retrouve les macaques. S'ils sont en liberté, ils n'en ont pas moins compris qu'il n'y a plus besoin de chasser dès lors que les grands singes que nous sommes leur donnent à becqueter à la demande (bien que cela soit, comme il se doit à Singapour, formellement interdit). Ils sont agglutinés au sommet et à l'entrée, deux points stratégiques pour le visiteur.
En résumé, une mini-rando au milieu d'une vrai jungle, une végétation envahissante, une myriade de bruissements inconnus, et des senteurs bien différentes de celles de nos forêts françaises... un oasis de vie sauvage dans un monde sur-urbanisé, rafraîchissant. Bonne semaine à tous, et à bientôt !
Bon, le coup du courage et de la volonté, c'est partiellement vrai, l'essentiel de ces deux forces ayant été fourni par Renaud (le cousin d'Anne-Prune en semestre d'études à Singapour, pour les deux du fond qui suivent pas), Amélie, sa copine, ainsi que Christelle et Aurélie, deux amies de ces derniers en déplacement forcé à Singapour, et forcément avides de découvertes.
On vous passe les détails de notre arrivée sur le site avec une demi-heure de retard car gothere (ô merveilleux Mappy local) est codé avec les pieds. Le parc se trouvant être le point culminant de l'île, nous gravissons les quelques centaines de mètres nous séparant encore de notre objectif... plus on monte, plus on rencontre d'occidentaux en short et tongs, et d'asiatiques en vêtements de sport et chaussures de rando. On n'a pas encore aperçu l'entrée de la "Bukit Timah Nature Reserve" que nous sommes dévisagés avec la dernière des grossièretés par une horde de macaques aux positions d'un goût douteux. Le routard avait dit vrai, les macaques sont bien en liberté. Et il n'y a pas qu'eux...
Un beau varan - flirtant allègrement avec le mètre - nous fait l'insigne honneur de déambuler à quelques mètres de l'entrée du parc. Ca change des geckos...
On monte, on monte, et on finit par arriver au gros caillou qui sert de panneau indicateur et qui nous dit que c'est le début de l'aventure (fléchée, on est à Singapour quand même), la forêt primaire à une demi heure du centre ville, dont seulement deux villes au monde peuvent se vanter (Rio de Janeiro est sa rivale).
La jungle, enfin !
Nos gourdes en poche nous nous lançons sur l'itinéraire bétonné (on s'imagine déjà dans un âpre combat avec mère nature, machette à la main, encerclé par des hordes de piranhas dans des marais luxuriants, mais non, la bienfaitrice civilisation est passée avant nous... aaah, Singapour) pour lui préférer très vite un chemin de traverse avec de la vraie terre dessus (héhéhé, mais où ai-je rangé ma machette ?...). On est venu pour ça quand même ! Au passage, on notera que nous perdons 70% de notre auditoire singapourien de la sorte, ces derniers préférant le confort du macadam à l'authenticité du terreau forestier.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ici, les végétaux s'en donnent à cœur-joie, et prennent des formes toutes plus surprenantes les unes que les autres.
On avance et l'on s'arrête toutes les 5 minutes pour prendre une photo, s'ébahir de la taille et de la forme de la flore, crier des embuscades de la faune (avec de biens belles araignées notamment, mais mon appareil photo s'étant révélé arachnophobe - comprendre par là qu'il refusa systématiquement de faire la mise au point sur les membres de ce noble embranchement - je ne puis vous régaler des quelques images de ces charmantes et athlétiques bestioles) ou encore boire un coup.
"Plop, plop"... à Singapour, c'est le printemps tous les jours.
Ici, même les plantes grimpantes ont des troncs... et des allures de grands méchants en armures à pointes.
On croise des gens avec des bâtons de marche (je rappelle que le plus haut sommet de Singapour que nous sommes en train de gravir culmine à 163 m). Je suppose que c'est petit de se moquer de l'ignorance des autres mais ça m'a fait franchement rigoler. Tiens d'ailleurs maman (précisons dans l'intérêt de tous que c'est la plume d'Anne-Prune qui s'exprime ici), cette photo est pour toi :
Au pied du parc, une fontaine toute équipée de brosses de toilettes, pour nettoyer ses chaussures après l'aventure... sachant que les principaux utilisateurs de ce "stand" ont sagement suivi la route de béton.
Une promenade pleine de dangers !
A part des insectes et des arbres, on ne voit ni oiseaux ni mammifères bien que ça pépie dure sous la canopée. S'est en s'approchant du sommet que l'on retrouve les macaques. S'ils sont en liberté, ils n'en ont pas moins compris qu'il n'y a plus besoin de chasser dès lors que les grands singes que nous sommes leur donnent à becqueter à la demande (bien que cela soit, comme il se doit à Singapour, formellement interdit). Ils sont agglutinés au sommet et à l'entrée, deux points stratégiques pour le visiteur.
"Qu'ils sont meugnoooooons..." oui, mais le papa n'est pas loin, et lui, il sait montrer les dents.
Un peu d'humour singapourien... et la preuve qu'ils ont le sens de l'auto-dérision.
Le sommet nous gratifie d'un arbre majestueux, croulant sous les lianes et autres plantes parasites. Un petit vieux qui fait du Tai Chi nous regarde avec suspicion... nous diagnostiquerons a posteriori qu'il s'agissait d'un des nombreux - et ô combien furtifs - flics en civil de Singapour, à l'affût d'un mauvais coup (affaire à suivre...).
Amélie et Aurélie posent fièrement devant le repaire des macaques du sommet de la réserve.
Non loin de là, une antenne, un grillage, et un pictogramme savoureux que je ne peux m'empêcher de vous faire partager.
En résumé, une mini-rando au milieu d'une vrai jungle, une végétation envahissante, une myriade de bruissements inconnus, et des senteurs bien différentes de celles de nos forêts françaises... un oasis de vie sauvage dans un monde sur-urbanisé, rafraîchissant. Bonne semaine à tous, et à bientôt !