En attendant les trois zouaves

Coucou tout le monde ! Vous aurez noté une baisse notable de l'activité du blog ce dernier mois, nous nous en excusons, les raisons en sont multiples : la première étant l'arrivée imminente de trois visiteurs de métropole pour trois semaines qui s'annoncent déjà très intelligentes, nous économisons donc nos forces. D'autre part (et là c'est Bertrand qui parle), il se trouve que ne je ne suis plus (tout à fait) sans emploi ! Le mérite en revient à Alexandre, un collègue de travail d'Anne-Prune qui, ayant pris en pitié ma laborieuse recherche, m'a proposé un stage de six mois dans son labo... joie et glaces au citrons (parce que c'est bon).

Et comme nous ne sommes pas du genre à faire un billet de trois lignes (respect du lecteur, c'est important), la suite du billet en question vous amène du côté du Chinese garden / Japanese garden, un coin de verdure sympa que nous avons visité la semaine dernière, par un dimanche pluvieux donc Singapour a le secret. Il faut dire que le mois de février a été particulièrement sec et chaud (un peu comme en métropole, quoi), la saison des pluies se rattrape donc en mars - avril. Bref, ce jour là il pleuvait, juste de quoi rafraîchir agréablement la journée.

L'entrée du Chinese garden, l'ambiance est posée.

Vue depuis le haut de la tour de la photo précédente, de l'autre côté de la rivière, c'est le Japanese garden (oui, l'endroit est partagé entre un jardin chinois et un jardin japonais, on ne mélange pas les torchons avec les serviettes, voyons).

Un pont de pierre sympathique, rendu un peu glissant par la pluie, et où s'ébattent des escargots aquatiques gros comme un poing, et des tortues de Floride (les mêmes que dans nos animaleries, celles qui bouffent des tortues d'Europe au p'tit dèj').

Encore un spécimen de chenille ébouriffée.

Une partie du jardin est dédiée au calendrier chinois, et est agrémentée de statues de plus ou moins bon goût représentant les 12 signes de l'astrologie chinoise... vous avez dit "kitsch" ? Oui, c'est le bon mot.

On se rend vite compte que le but du jardin chinois est de recréer la nature, pas de l'aménager comme dans les jardins européens... bon, par contre il faudra leur expliquer que les allées en goudron, c'est pas génial dans un jardin public.

Le jardin japonais est moins fourni que le chinois, mais offre quelques coins assez réussis.

Ah, un truc qu'on ne vous a pas encore expliqué : ici, beaucoup d'arbres sont barbus (je sens venir des commentaires désobligeants), à l'instar de celui de la photo. Et contrairement à ce que l'on pourrait en penser de prime abord, il ne s'agit pas d'un parasite quelconque qui s'accroche aux branches, les filaments émanent directement de l'arbre.

Voilà pour aujourd'hui, nul doute que nous aurons beaucoup plus de choses à vous conter sous peu... bonne semaine à tous ! :)