Les derniers trois jours, avant de partir... notre avion pour Singapour décolle demain matin, 8h35. Fini de rire, on est de retour.
Jour 16 : the Shaky Isles
La Nouvelle-Zélande, en plus de tout le reste, est fameuse pour son activité tectonique ; partie intégrante de la ceinture de feu du Pacifique (et en plein sur la frontière entre la plaque pacifique et indo-australienne), les volcans actifs y sont nombreux, et les tremblements de terre fréquents (ce qui est moyennement cool sur le long terme). Le deuxième effet Kiss Cool, c'est la géothermie, et c'est sur ce dernier point que nous nous attardons aujourd'hui.
Rotorua est au cœur de l'activité géothermique de l'île, comprendre par là que la ville se comporte comme un couvercle sur une cocotte-minute géante, un couvercle qui fuit en de multiples endroits pour être plus précis. D'où le délicat parfum de soufre qui embellit le paysage olfactif de la ville (rappelons au passage que : odeur de soufre = odeur d’œuf pourri), et les geysers, sources chaudes et autres bassins clapotants de boue qui parsèment les jardins publics.
Le programme du jour, ce sont donc deux parcs géothermiques, très différents : le Wai-O-Tapu ("Ouaïe-o-tapou"), et le Whakarewarewa ("Faka-ré-oua-ré-oua").
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Le Wai-O-Tapu, c'est en gros un parc naturel rempli de trucs géothermiques. Celui-là, c'est un des emblèmes du parc, nommé le Lady Knox Geyser, déclenché au savon (qui l'eut cru ?). |
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Nous voilà prévenus. |
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Une mare de boue bouillonnante. C'est très bon pour la peau, paraît-il, une fois qu'elle a refroidi. Miam. |
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La Champagne Pool, ou encore la Palette, en référence aux multiples couleurs qu'elle arbore. Ces dernières sont causées par différents éléments présents dans ces eaux : antimoine, alcalins, arsenic, fer, etc. |
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C'est magnifique mais - est-il besoin de le préciser - ça ne sent vraiment pas bon ici. Et quand le vent nous pousse la fumée dans le nez (ce qu'il fait systématiquement - comme quand on fait un barbecue, le monde est ainsi fait), on évite de rester trop longtemps dedans. |
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Ca n'en donne pas l'impression comme ça, mais même quand ça ne fume pas, c'est chaud. |
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Un autre lac, d'un vert surprenant cette fois. |
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Celui-là, il faut le voir pour le croire. La photo, garantie sans Photoshop, je précise, ne rend pas pleinement ce merveilleux jaune fluo. Prénommé "Devil's bath", on trouve que "Stabilo Lake" aurait été adapté aussi. |
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Changement de décor, voici la maison d'accueil de Whakarewarewa, un village maori construit sur un site géothermique. Traditionnellement, les maoris ont toujours vécu très près de sources chaudes, dont ils font un usage quotidien. |
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Partout dans le village, des sources chaudes ; en fonction de leurs températures respectives, différentes utilisations en sont faites par les habitants. |
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Exemple : un autocuiseur géothermique. Si ça c'est pas la classe. |
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En plus des sources chaudes, des cheminées artificielles émergent par endroits ; elles permettent d'évacuer la pression des poches d'eau souterraines, et limiter ainsi les risques d'explosion. Ajoutons à cela la nature très instable du sol ("je marche et - oh non, j'ai encore mis le pied sur un geyser"), et on comprend que les avantages tirés de la vie sur un site géothermique ne sont pas sans contrepartie. |
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Quand même, un village qui fume, ça en jette. |
Jour 17 : trip to Middle-Earth
Aujourd'hui, direction Matamata, petit bled perdu entre Auckland et Rotorua... on y trouve essentiellement des collines très vertes, et des fermes gigantesques. Un paysage paisible et rural, du type que Peter Jackson recherchait pour figurer la Comté dans son Seigneur des Anneaux... vous avez probablement deviné, nous allons visiter l'endroit où ont été tourné les scènes de Hobbiton / Hobbitebourg dans la trilogie.
Hélas, pour des raisons de copyright, et parce que (attention scoop) le tournage de Bilbon le Hobbit y est d'actualité, nous n'avons pas le droit d'en diffuser les photos ici (et sur internet en général - pas avant que les films ne sortent en fait). Il faudra attendre quelques jours que l'on foule le sol français pour les voir en vrai... ceci dit, c'était cool.
Jour 18 : Tauranga
Oh ben alors, c'est étrange, ce matin IL PLEUT. C'est dommage, nous voulions visiter Tauranga, où nous avons terminé hier soir. Destination balnéaire de premier plan en Nouvelle-Zélande, Tauranga ce sont des plages z'immenses, de l'eau bleue, des dauphins et du surf. Quand il pleut c'est beaucoup moins glamour. Qu'à cela ne tienne, nous irons tout de même faire une petite balade autour du mont Maunganui, histoire de profiter une dernière fois du littoral Pacifique.
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"Sur la plage abandonnée..." |
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Petit détail : c'est ici qu'une marée noire a eu lieu il y a quelques mois (je ne sais pas si vous en avez entendu parler en France). Nulle trace n'en est visible, mais des écriteaux le long de la plage appellent à la prudence. |
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On pourrait être sur l'Atlantique... |
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... si l'on omet les fleurs rouges bizarres dans les arbres. |
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Une dernière pour la route (et avant que l'averse ne démarre pour de vrai). |
Comme d'habitude, la pluie ne tarde pas à redoubler d'intensité, nous courons nous réfugier dans un café avant de décider, face à l'inéluctabilité de ce temps de m****, de partir pour Auckland en début d'après-midi. La pluie ne nous lâchant pas de la journée, nous n'y ferons rien de particulier, à part nous préparer pour notre vol, demain matin... c'est donc ainsi que se termine notre séjour en Nouvelle-Zélande.
À vous les studios, et à très très vite.